Hey oui mes jeunes amis quand la neige tombe en masse nous voulons tous y aller et retrouver l’enfant qui sommeil en nous…

Mais attention le spectre de l’avalanche n’est jamais très loin. Il faut savoir que le risque 0 n’existe pas. Je vous passe les détails mais si on écoute les gens qui ont vraiment travaillé le sujet, il ne faut tous simplement jamais toucher la peuf… Comme cette solution est impensable, il va vous falloir quelques connaissances pour limiter la casse !

Petit sursis l’an dernier à Val D’Isère

Chez Bon Appétit, nous avons remarqué que se renseigner sur le sujet est un travail massif et laborieux. Alors sans prétention et en sachant qu’il n’existe pas de règles totalement invariables en montagne. Nous avons décidé de vous donner (au travers d’un résumé de chez résumé) quelques petites clefs pour ne pas se faire coffrer…

LA MÉTÉO

Trois types de conditions météo doivent faire tilter votre radar à avalanche.

Les chutes de neige : 

Même si c’est le moment le plus alléchant, il faut savoir calmer ses ardeurs car la nouvelle neige à besoin de temps pour se tasser, se stabiliser et se lier à la couche du dessous. Privilégiez donc les bords de pistes et petits itinéraires safe durant les quelques jours suivant la chute. Sacher que plus il fait froid, plus le temps de stabilisation sera long. La notion de « quelques jours » est donc une variable. A tout un chacun d’évaluer celle-ci.

Le vent :

Le vent a une influence importante et souvent difficile à voir sur le manteaux neigeux. Lorsqu’il transporte la neige d’un point à un autre il modifie la forme du cristal et celui-ci gagne en cohésion. Et oui c’est paradoxal mais un beau cristal qui vient de tomber ou qui est en train de tomber va être roulé,brisé,cassé… et la neige qui va alors se redéposer va prendre un peu plus de cohésion (frittage) que si elle était tombé sans vent. Plus le vent est fort, plus l’effet est important.

Selon le moment où la neige est transportée après sa chute (neige fraîche, neige déjà transformée…) et selon la force du vent (et le temps pendant lequel ça souffle), les accumulations ainsi formées seront plus ou moins dures.

Lors d’épisode de fort vent, celui-ci dépose donc de grosses masse de ces cristaux dans les pentes à l’abri.

C’est ce qui forme les plaques à vent ! Achtung !

Ça c’était la partie technique, le truc à faire c’est se renseigner sur le sens dans lequel le vent à soufflé ou tout simplement demander qu’elles sont les expositions où il risque d’y avoir des plaques.

Avec vos petits yeux, très grossièrement. Le résultat visible du vent c’est qu’un coté de la montagne est en neige béton. C’est le coté qui à prit le vent. L’autre coté est donc celui où la neige aura été déposée. C’est là où elle sera douce, mais c’est aussi où il y aura des plaques.

Comme je vous disais en montagne tout n’est pas noir ou blanc. Plusieurs expositions peuvent être sujettes aux plaques. Les quelques lignes qui précèdent ne sont pas une règle implacable mais une observation intéressante que vous pourrez faire ski au pied.

La température :

Commençons par le froid. Nous en parlions dans la phase de stabilisation du manteau qui suit une chute de neige. Le froid augmente la durée de cette phase car il garde la neige froide, donc légère. Elle se tasse donc moins et se lie moins à la couche inférieure.

De plus, si le froid persiste. Il transforme les nouveaux cristaux de neige en « gobelet ». Ce qui veut dire en cristaux qui n’ont aucune cohésion, comme des billes. S’il y a une nouvelle chute là dessus, c’est comme ci on posait le nouveau manteau sur un matelas de bille… Carnage.

Ensuite la chaleur. La chaleur n’est pas que mauvaise. Celle-ci à faible dose entraine par fonte l’apparition d’eau dans le manteau neigeux. Ce qui a tendance à maintenir les grains les uns contre les autres (effet « ventouse »). Par contre s’il fait trop chaud, il y a alors trop d’eau dans le manteau celui ci devient lourd et pâteux et finit par glisser sur la pente. Ce sont les avalanches que l’on peut observer au printemps.

Et voilà maintenant que vous avez commencé à vous instruire, il vous manque plus qu’à approfondir tout ça sur le site de l’ANENA.

Photos : Jeremy Bernard.


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